D’après le sondage mené par la start-up Tiime, l’entrepreneur français reste en premier lieu un homme. Les femmes luttent pour s’imposer par crainte de la rémunération ou du jugement de leur entourage. Cependant, lorsqu’elles sont engagées, elles ne le regrettent pas.

Un homme de 41 ans, habitant en Ile de France. Sans employés ni partenaires, il a choisi la SASU et œuvre principalement dans le secteur de la consultation. Pour résumer, voici le portrait de l’entrepreneur français. C’est grâce à Tiime, expert en création d’entreprise en ligne, qui a rendu public le lundi 24 juin 2019, son rapport sur l’entrepreneuriat en 2019*, son baromètre « Être un entrepreneur en 2019 ». Confrontée à cette présentation, la start-up soulève plus particulièrement la question de la place des femmes dans la création d’entreprise. Il se trouve qu’une femme sur deux estime qu’il est plus compliqué pour elle de commencer.

Devenez autonome

Quand elles franchissent le pas, c’est principalement parce qu’elles veulent être indépendantes (69% des personnes interrogées), pour faire vivre un projet (51%) ou pour être leur propre boss (45%). Les objectifs salariaux ne constituent pas leur priorité (seuls 14% les mentionnent), contrairement aux hommes qui avouent à 38% qu’ils veulent gagner plus d’argent en se créant leur entreprise.

Par ailleurs, pour 70% d’entre elles, la rémunération est un réel obstacle à l’esprit d’entreprise. Une autre préoccupation a été celle de trouver des clients. 51% d’entre eux soulignent cette difficulté journalière, en insistant sur le fait que dans ce domaine, une femme est toujours encore moins crédible qu’un homme. Certains mentionnent également les préoccupations de ceux qui les entourent au sujet de leur approche…… Tiime fait référence à « un phénomène d’autoaccusation, certains d’entre eux voulant avoir à arbitrer entre les obligations professionnelles et familiales ».

Epanouies et optimistes

Cette étude précise que 6 femmes sur 10 ont plus de 35 heures de travail et que 14% des femmes chefs d’entreprise sondées consacrent même plus de 60 heures à faire leur métier. Cependant, celles qui ont atteint leur objectif de création d’entreprise ne le regrettent pas ! Tiime fait remarquer que 50 % des femmes chefs d’entreprise affirment avoir réussi à trouver un bon compromis entre leur vie personnelle et professionnelle et qu’une forte proportion des interrogées est satisfaite de leur nouveau statut. Quelques-unes notent leur croissance à 8 sur 10. D’autres se montrent également optimistes quant à leur futur : 58% des femmes sondées se considèrent toujours à la tête de leur entreprise en plein développement dans les 5 à 10 ans. Mais pour Tiime, c’est « un enthousiasme à modérer ». La start-up ajoute que 64% des femmes considèrent que leur formation académique ne les a pas bien préparées à l’entrepreneuriat. 16% ont même dû suivre une formation complémentaire.

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